Ici commence la partie la plus ancienne des remparts dite « Petits-Murs » passant par la Porte Saint-Pierre et l'ancien chenil des Chiens du Guet.
Jusqu’en 1770, la ville de Saint-Malo fut protégée des pilleurs et maraudeurs par une meute de 24 dogues, chargés de surveiller les grèves et navires échoués dans le port. Ces chiens étaient sortis au son de Noguette, la cloche placée dans le clocher de la cathédrale et qui sonne encore chaque soir à 22 heures.
On voit en passant l'échauguette du Cavalier des Champs Vauverts (ouvrage de forme triangulaire, construit en encorbellement sur mâchicoulis de 1652), la Tour Notre-Dame, surplombant la Plage de Bon Secours dans laquelle est percée la Porte des Bés et dotée d’une piscine d’eau de mer renouvelée à chaque marée.
Une ancienne maison à pignon du 16e siècle servit de corps de garde.
En face, au premier plan on découvre l'îlot du Grand Bé où est inhumé Chateaubriand et au deuxième plan l'îlot du Petit Bé avec son fort du 17e siècle, joignable à marée basse, également construit sur les plans de Vauban par l’ingénieur Garangeau.
On arrive à la Tour Bidouane, ancienne poudrière en forme de fer à cheval qui remonte au 15e siècle.
C’est contre cette tour que les Anglo-hollandais voulurent diriger en 1693 une « machine infernale », un vaisseau rempli d’explosifs pour détruire les remparts de Saint-Malo. Finalement celui-ci échoua sur des rochers situés un peu plus au nord-est, entre la ville et le fort National.
De la plateforme supérieure se découvre l’un des plus beaux points de vue des remparts, de la Pointe de la Varde au Cap Fréhel avec sur l’arrière, la ville dominée par la flèche de la cathédrale.
Du Bastion de la Hollande
à la Tour Bidouane